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Archipel de Calidaë

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Archipel de Calidaë Empty Archipel de Calidaë

Message  Nialassa des Loups Dim 10 Jan - 16:42

Calidaë

Note de moi-même : les origines mentionnées ci-dessous émanent de récits des anciens, m’ayant compté ces légendes. Les écrits historiques des Calides ayant disparu durant le cataclysme, et l’effondrement de Sahith et de son palais, le savoir et les données concernant le passé de ce peuple sont très approximatives et peu de choses peuvent être vérifiées, ce qui explique les faibles connaissances mentionnées ici.

Origines des Calides :
Il semblerait que les origines remontent aux alentours de -200 de l’ère actuelle.
Les légendes racontent que le peuple fut fondé par Elethin, dit le sombre, immigré de terres lointaines avec quelques uns des siens.
Sur l’un des ilots de l’archipel, une déesse du nom de Lucosa (déesse des Loups) s’accoupla avec lui pour donner naissance à Aolina, dite des Loups, reine fondatrice de l’empire Calide et de la guilde « l’assemblée des Loups ». Mère d’Occalina des Loups. Cette dernière orienta son peuple vers une quête de la sagesse, l’éloignant progressivement des tempéraments guerriers que connaissait ce peuple et fonda une guilde de sagesse, dont le temple de repos se situait dans les contrées de Celerna-Ilonë. Occalina donna naissance à deux enfants. L’un d’eux sombra dans le mal et un assassinat fut commandité à son encontre, alors que Latenaya des Loups suivit, dans l’ombre, les traces de sa mère. Elle enfanta, dit-on, avec une amourette dans les steppes de Tarkia, Nialassa des Loups, survivante du cataclysme et reine actuelle du peuple Calide.

Géographie et géologie :
Calidaë est le nom de la plus grande île d’un archipel mais, on dira par extension : archipel de Calidaë ou archipel Calide, bien que chaque île ou îlot porte son nom.
Située au sud-ouest de Dragostina, le climat y est rigoureux (je traiterai cela plus bas)
L’origine de cet amas d’îles provient de la rencontre de deux plaques tectoniques s’étant entrechoquées violement. Cela à généré, dans un premier temps, la création de montagnes et sommets rocheux (calcaire et granit) et, dans un second temps, l’apparition de fissures dans le manteau terrestre, d’où la remontée de lave ayant créé des pitons volcaniques et contribuée à l’élargissement des îles, en s’agglomérant contre les pics rocheux. Aujourd’hui, la plupart des volcans sont éteins.
Les côtes sont découpées et les montagnes escarpées, dues à l’érosion de l’eau salée et des embruns.

Météorologie:
On observe dans le climat une répartition équilibrée entre pluie (ou autres précipitations) et soleil, bien qu’il soit la plupart du temps accompagné de nuages.
Les jours de grands ciels bleus sont très rares.
Les brumes matinales y sont fréquentes, voir quotidiennes durant la période hivernale.
De par sa situation très au sud, les étés sont frais et tardifs, les hivers sont rigoureux et il n’est par rare que les zones de hauts-fonds gèlent.
Des vents fort, voir violents (tempêtes) sont régulièrement observés, du fait de la situation géographique de l'archipel, ouvert sur la mer de toutes parts.

Il est a noté que, d’une façon générale, la météorologie de l’archipel rend la navigation délicate, voir dangereuse par périodes.


Ressources et végétation :
Bien que le climat soit rigoureux, l’agriculture est possible grâce aux sols fertilisés par les cendres de volcans (la terre est d’une couleur noir-rougeâtre) et donc relativement bien développée. Après plusieurs importations, l’élevage et entre autre celui de chevaux à été très développé. Les Calides font de très bons cavaliers, montant des destriers de renommée.
Suite au cataclysme, beaucoup de souches reproductives ont péris.

Il semble que l’ensemble des îles de l’archipel suive à peu près le même schéma vis-à-vis de la flore :
les cotes sont rocheuses ou sableuses, pour s’élever quelque peu et atteindre les plaines, partageant leur espace entre prairies d’herbe rase et les forêts de pins et de chênes, ces derniers laissant rapidement place aux épineux, dès le début des montagnes. Les sommets sont pour la plupart dégarnis et rocheux, voir enneigées toute l’année pour certains, de par leur imposante altitude.
D’après les dernières mesures que j’ai effectué, le point culminant serait le Laya, pointant aux alentours de 4022 mètres, sur l’île de Calidaë (superficie total de l’île) : 312 hectares.
Le bois ne manque pas sur ces îles, composées en grande partie de forêts. C’est toutefois le chêne, de par sa résistance qui est le plus prisé, essentiellement pour les constructions navales.
Les carrières de pierre sont monnaie courante, étant donné le type de massif composant les îles.
Les sites de fer et d‘or ont été trouvés sur plusieurs îles et les Calides continuent de prospecter, ces ressources étant cruciales.

Culture et mode de vie :
Il semblerait que la sagesse issue de l’âge de Celerna-Ilonë persiste dans les mémoires. Les anciens disent que ce n’est pas comparable avec ce qui était du temps d’Occalina mais qu’il est vrai que les leurs sont différents du tempérament originel des elfes noirs. Ils cultivent une certaine sagesse, prennent du recul quant aux décisions à prendre, font preuve de patience, pour la plupart.
Il n’en demeure pas moins un peuple prenant les armes si besoin. Que se soit pour défendre leurs terres, par manque de ressources ou pour tout autre raison, ils sont prêts à prendre les armes.
Les Calides tentent de respecter un maximum leur environnement. Le climat y étant rude, il leur fut nécessaire de prendre soin de leurs ressources. Aussi, ils ne coupent rien qui ne soit replanté et surveillent de près la faune sauvage, afin de préserver un équilibre fragile. Ce qui à pour second impact, la propreté des cités.
D’un point de vue culturel, les Calides semblent être raffinés, tant dans l’architecture que dans l’art ou encore dans la manière d’être. Il s aiment porter de belles parures –parfois très sobres- les mettant en valeur. Ils sont dignes.
Leur architecture est axée sur des habitations individuelles à plusieurs étages, en pierres et bois polis, souvent ornées, aux entrées, de gemmes. Les rues des villes sont souvent pavées de pierres blanches et grises-métalliques, espacées et aérées.
On me narre régulièrement la beauté de Sahith, la capitale, avant le cataclysme.

Capitale :
Sahith. Grande citée par le passé, connue dans tout Dragostina. Elle subit le cataclysme de plein fouet. La majeure partie de la population et les bâtiments culturels (palais, bibliothèque,…) ayant subis de grands dommages, l’ensemble du savoir culturel et les écrits historiques furent perdus.
La ville est aujourd’hui en reconstruction et tente de retrouver sa gloire et sa valeur.
Le palais sera réimplanté à l’emplacement exact de l’ancien, m’a assuré l’architecte de la reine et la grand place, se situant devant les docks vient d’être baptisée « place de Celerna »

Système politique :
Monarchique, féminin. Calidaë est, depuis toujours, sauf du temps d’Elethin, dirigée par des femmes, toutes issues de la lignée des Loups.
Chaque poste haut placé est occupé par une femme. Aucune discrimination n’est pourtant faite contre les mâles. Il est seulement de notoriété publique que les femelles sont de nature plus douées pour diriger.
J’ai réussit à retranscrire très approximativement une généalogie :

Elethin le sombre (naissance inconnue, mort inconnue) : père fondateur du peuple, arrivé sur Calidaë présumée aux alentours de -200 avant notre ère.
Père : inconnu
Mère : inconnue
Père d’Aolina des Loups.


Lucosa (naissance inconnue, supposée non décédée) : déesse des loups, résident quelque part sur une île de l’archipel Calide. (Lieu exacte perdu aujourd’hui).
Père : inconnu
Mère : Inconnue
Mère d’Aolina des Loups.

Aolina des Loups (naissance inconnue, mort inconnue) : fondatrice de la guilde « L’Assemblée des Loups », guidée alors par Lucosa.
Père : Elethin, dit le Sombre
Mère : Lucosa
Mère d’Occalina des loups et Zian-Heï

Occalina des Loups (naissance inconnue, mort inconnue) : fondatrice de la guilde de « Celerna-Ilonë » (énergie de la sagesse en Calide). Elle fonda ceci après une longue période de recueil dans les steppes de Tarkia.
Père : inconnu
Mère : Aolina des Loups
Mère de Latenaya et, d’après les anciens, d’un fils dont elle aurait elle-même commandité l’assassinant, pour des raisons de sécurité.

Zian-Heï (naissance inconnue, mort inconnue) : frère d'Occalina, il tenta, paraît il d'usurper le pouvoir d’Occalina et fit des contrées Calides un état fasciste et guerrier. Une longue guerre civile débuta et, à l’aide de royaumes de Celerna-Ilonë, il fut renversé et tué par Lucosa elle-même.
Père : inconnu
Mère : Aolina des loups

Latenaya des Loups (naissance inconnue, mort : 109) : Elle se cacha dans l’ombre durant des années de trouble. Elle ne reprit la régence des terres Calides que peu de temps avant le cataclysme, dans lequel elle périt.
Père : inconnu
Mère : Occalina des Loups
Mère de Nialassa des Loups

Nialassa des Loups : (naissance : 107, mort : toujours en vie en 139 de notre ère) : reine actuelle des Calide, elle souhaite redonner sa gloire à son peuple et retrouver les traces historiques de sa lignée.
Père : inconnu
Mère : Latenaya des Loups

C’est tout ce que j’ai pu, à ce jour et après deux mois de recherche, recueillir sur ce peuple.
Je continue mes recherches, aidé d’historiens Calides. Certains œuvrent, avec moi sur l’archipel en lui-même, d’autres ont été mandatés par la jeune reine Nialassa des loups, afin de partir en quête de la vallée de Celerna-Ilonë, de trouver où se situaient (ou bien de désapprouver le cas échéant) les steppes de Tarkia et ainsi que Kalahïn, dont il est mention dans certains récits.


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Message  Nialassa des Loups Dim 10 Jan - 18:47

Institution militaire.

L’armée à toujours été présente dans les mémoires, bien que les Calides ne soient pas un peuple belliqueux à proprement parler.
Des périodes plus ou moins calmes étaient toutefois bien démarquées, suivant le règne sous lequel se trouvait le royaume.

D’après les anciens :

Peuple guerrier, invasif, sous le règne d’Elethin.
Peuple guerrier, sans grande violence pour autant sous le règne d’Aolina des loups
Peuple non guerrier, sauf si nécessaire sous le règne d’Occalina des loups.
Il semble que ce fut la période la plus calme, sur le plan militaire de toute l’histoire Calide.
Sous l’emprise du tyran Zian-Heï, les Calides devinrent un peuple presque démoniaque, tant la folie de cet être était démesurée.
Le règne de Latenaya ne dura que trop peu de temps pour que l’on puisse cerner sa politique.
De par son statut de Saarh, Nialassa des loups a fait armer fortement le royaume et la discipline est de fer. Les attaques ne sont pourtant pas monnaie courante.


L’armée Calide est divisée en cinq castes :

_ Le Valik : composé des fantassins et cavaliers, dont certains chevauchent d’autres êtres que les destriers Calides, tel que des hydres ou des lazkïs, sorte de lézards géants de couleur marron noire.

_ L’Ahik : composé des unités de tir (arcs et arbalètes) et de siège, tels que les catapultes et balistes.

_ L’Utik : rares unités volantes, composées de maîtres de vol chevauchant dragons (de petite taille), griffons et parfois manticores.

_ La Mirtik : regroupe toutes les unités de navigation, de la frêle embarcation jusqu’aux grands navires de transports de troupes.

_ L’Al Ouruuk: unités d’élite, cet ordre regroupe l’ensemble des mages guerriers. La magie est fortement développée dans l’archipel.


Organisation des différentes Armes :

Au somment demeure la reine Calide, épaulée de sa Ghani, sa maitresse d’arme.
Ghani vient de Ghanima qui fut la maîtresse d’arme d’Occalina des loups, c’est un hommage qui lui est rendu que d’utiliser cette appellation.

La Ghani est responsable des quatre Oriaks, commandants suprêmes des Valik, Ahik, Utik et la Mirtik, ainsi que de la Saï-Itïa, la sorcière mère, gouvernante de l’Al-Ouruuk.

Le Valik, l’Utik, l’Ahik et la Mirtik sont organisées de la façon suivante.

Une Ardaï par Arme, prenant directement ses ordres de la Ghani.
En dessous se trouvent les Urzaths, ayant sous leurs ordres respectivement :
Mille fantassins ou trois-cent cavaliers pour le Valik, deux-cent arbalétriers (ou tireurs à l’arc) ou dix unités de siège pour l’Ahik, cinq unités volantes pour l’Utik. Pour ce qui en est de la Mirtik, cinq navires, quelle qu’en soit leur taille.

Viennent ensuite les Olaths, les chefs de sections :
Responsables de cent fantassins, ou vingt cavaliers, ou quinze unités de tir, ou deux unités de siège.

Chaque section de l’Utik est composée comme suivit :
Cinq unités : quatre Olaths et une Urzath.

Chaque navire de la Mirtik est géré ainsi :
Une Urzath ainsi qu’un second, portant le nom de Kalath.

Les Kalaths sont également les chefs de groupe du Valik et de l’Utik :
Vingt fantassins ou cinq cavaliers ou cinq unités de tir.

Pour ce qui en est de l’Al-Ouruuk, un chapitre sera nécessaire.


Uniformes :

Note : les tenues décrites ici sont celles les plus souvent employées, prévues pour le froid. D’autres tenues sont plus spécialement conçues lors de campagnes dans les terres chaudes et tropicales.

D’une façon générale, les uniformes Calides sont sélectionnés pour ne pas se dépareiller du milieu dans lequel les troupes évoluent. Certaines unités de tir et des fantassins, spécialisés dans l’éclairage, disposent de tissus spéciaux s’adaptant aux couleurs environnantes ainsi que de gilets de cuire, plus souple que les cotes de maille.

Les fantassins :
Casques en métal, de couleur grise, cote maille sous lesquels se trouvent des tissus verts sombre ceinture de cuire marron, pantalon vert sombre, bottes montant à mi-tibias.

Armement : lances, hallebardes, épées, dagues et poignards, boucliers, selon les sections.


Les cavaliers : tenues brunes, en cuire ou renforcées par des plaques de métal sur le buste ainsi que sur les cuisses. Casques avec mentonnière, de couleur brune, bottes fourrées, ceinture.

Armement : Lances, épées, dagues, arcs, poignard, boucliers, selon les sections.


Unités de tir : tenues vertes teintées de marron, ceinture, bottes, plaques de cuire sur le buste et casque en cuire.

Armement : Arc, arbalète, dague.


Servants des unités de siège : tenues noires et rouges, casques en cuire, plaques de cuire sur le buste, ceinture, bottes fourrées.

Armement : arc, épée, dague.


Maîtres de montures volantes : tenues noires et bleues, casque noir en métal, ceinture, bottes fourrées renforcées de plaquettes de métal, armure à plaque par-dessus les tuniques.

Armement : Arc, épée, dague, poignard, bouclier, lance, selon chaque cavalier.


Marins : tenues bleues marine, pas de couvre chef, ceinture, bottes fourrées, recouvertes de peau de lézard, pour l’étanchéité.

Armement : arcs et balistes à dispositions sur les navires, dague, épée.


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Message  Nialassa des Loups Dim 24 Jan - 16:30

Sahith, capitale Calide


Je vais tenter ici de décrire la capitale, dont la reconstruction s’achève.

Calidaë est une île s’étendant essentiellement d’est en ouest et Sahith est située tout à l’est, dans une baie relativement refermée sur elle-même, limitant les accès à la mer.

Sur le flanc sud de la baie, l’altitude des montagnes avoisinantes décroisse pour venir mourir progressivement dans la mer, ou la crête à permis la construction de postes de guet et d’une digue, coupant, de ce coté-ci, la baie de la pleine mer. Sur le flanc nord, un cap dépasse largement des terres surplombant par ses hautes falaises, toute la baie de Sahith.
Parant du port, une passerelle longe ces falaises, à peine au dessus de l’eau, pour rejoindre la digue nord, parant du bout du cap et allant en direction de la digue sud.
Seule une entrée de près de soixante mètres reste ouverte entre les deux digues, afin de permettre le passage de deux navires à la fois.

L’ouvrage de ses digues fut apparemment un gros chantier. Les bases sont situées sur la masse rocheuse de l’ile mais durent être consolidées et surélevées par des amas de rochers, avant d’aménager le tout eu digue bien plate, afin de pouvoir y faire passer les unités lourdes, telles que les balistes.
La digue sud mesure deux cent vingt et un mètres de long pour quinze de large et la digue nord soixante-huit mètres de long pour quinze de larges également.
Sur une digue comme sur l’autre sont disposés, en excroissance, tous les douze mètres, des tours de guet. Des balistes incendiaires demeurent tournées face au large en permanence.

Les digues donnent accès aux quais.
Ceux-ci, construits en bois et pierres, dont du marbre, permettent d’accueillir un grand nombre de navires (à titre indicatif : douze navires de cent vingt cinq mètres de longueur).
Une large place, nommée Place de Celerna, fait office à la fois d’embarcadère, de place centrale de la ville, de marché et de criée. C’est le lieu de vie le plus développé de la capitale.
Place dallée de pierres d’un blanc cassé non unicolore, elle est bordée, au sud de la capitainerie, puis s’enchainent, sur tout le pourtour, de nombreux magasins et ateliers : pêcheries, vanneries, boucheries, orfèvres, banques et bien d’autres. C’est un lieu très vivant.
Pour la sécurité de tous, la milice est très présente en ces lieux, afin de préserver le commerce et les finances.

De la place part la rue principale, allant dans la direction nord-ouest-ouest, en montée progressive, avant de se séparer : une branche continue, presque à plat pour aller jusqu’au col de Kalaï, quelques centaines de mètres plus loin, une autre fait un large virage en direction du haut du cap surplombant le port, où se trouve le palais.
Cette route n’est que l’axe principal et la capitale est composée de bien des rues et ruelles, toutes pavées dans des tons assez clairs.
Les commerces sont toutefois regroupés essentiellement sur les grandes rues, laissant les petites zones pour les petites places, arborées, où les Calides aiment à se détendre, à méditer et bien d’autres choses.
Les habitations ne sont jamais composées de plus d’un étage (sans compter les caves).
Leurs façades sont, d’une façon générale assorties aux sols des rues et places, c'est-à-dire marbrées dans les tons blancs ou gris clairs, disposant de grandes fenêtres, aux modèles arrondis en voute, permettant de laisser passer la lumière, car les Calides, habitant depuis longtemps à la surface, profitent aujourd’hui autant de la lumière que de l’obscurité, contrairement à beaucoup de leurs cousins. Les toitures, quant à elles, sont dans des tons gris sombre, souvent composées de grandes lauses d’ardoises.
Un grand nombre des habitations dispose de sculptures, essentiellement sur les pourtours portes et fenêtres.
Il n’existe aujourd’hui plus aucun monument de recueil, ou temple.
Les derniers datant de l’époque d’Occalina et de Celerna-Ilonë, ils furent détruits durant le cataclysme.
La reine Nialassa a donné l’ordre de ne pas reconstruire ni lieux de recueil, ni lieux de culte pour le moment.

Le col de Kalaï est l’unique accès entre Sahith et les terres. Des garnisons y séjournent en permanence.

Le palais siège au somment du cap, donnant une vue stratégique sur l’horizon, ainsi que la possibilité d’observer bon nombre de rues de la capitale.

Un rempart externe arrondi sur les deux tiers (le tiers surplombant la capitale étant droit), haut de trente-huit mètres, d’un blanc uniforme se dresse avant tout, entrecoupé d’une large et haute porte, faite de chêne, où demeurent d’anciens écrits du temps de Celerna.
Une fois passé ceci, c’est une large cour qui s’ouvre avec, sur le coté gauche, la bâtisse de garnison interne, les écuries, les salles d’entrainement.
Sur le coté droit, séparés par un petit muret, se trouvent un jardin et des bassins, des arbres. C’est là un lieu de détente pour les gardes comme pour la reine ou son entourage.
En face de la porte, derrière la cour, se trouve deux escaliers, partant sur les cotés, pour revenir vers le centre et donner lieu à une petite plate forme et à l’entrée du palais.
Les bordures sont sculptées avec précisions, dans du marbre, avec des pieds en arrondis d’une petite hauteur et des balustrades plates sur le dessus, bien polies.
De là se dresse le palais en lui-même, avec sa façade habillée d’une jeune glycine, donnant au printemps de belles fleurs mettant une note de couleur sur la façade immaculée. Les fenêtres des appartements se dessinent au dessus, sur trois étages.
Sur les deux autres façades (la façade nord étant arrondie), se dessinent un bien moins beau spectacle et rappelle le rôle de forteresse :

Les chemins de ronde, jonchés de flambeaux, se dessinent, passant d’une tourelle de guet à une autre, arrondies et fines. Les meurtrières se dessinent de façons régulières.

Le sommet du château finit avec une toiture sur une zone et une pate forme assez large devant.
C’est un accès réservé aux reines Calides et nul, hormis les Ghanis ne sait ce qui se trouve abrité là haut.
De larges créneaux se dessinent le long des chemins de ronde, ainsi que sur la plate forme supérieure, permettant d’abriter observateurs, archers et balistes.

Sur la dernière place, se dresse l’étendard Calide, orné de sa tête de loup.




Jean Brumlek, Sahith, 15 Solric 147
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